Depuis un bon temps, il y a eu succession et changement des formes des phénomènes sociaux à Kinshasa, Capitale de la République démocratique du Congo.
Entre autre le phénomène « ZULU » qui après le temps à pris une nouvelle forme sous le nom « KULUNA », qui n’est rien d’autre qu’un groupe des délinquants qui opèrent avec des armes blanches ( Machettes, bâtons, pierres , bouteilles) pour semer l’insécurité et la désolation dans leur milieu respectif et ailleurs.
Ils tuent, cassent et détruisent tout à leur passage, ils opèrent en Groupe communément appelé « BASE » (selon les quartiers), contrairement aux Zulus qui au départ étaient des sportifs, se mettaient aux coins des avenues pour traquer des paisibles citoyens, dans le but de les ravir de l’argent et d’autres biens comme : Téléphones , montres , habits, chaussures. Après l’action, ces derniers libéraient la route pour que la victime continue son chemin, au moins au cas de résistance, la victime recevait des pressions physiques.
Retenons que ce phénomène aussi a précédé les mouvements des étudiants en formant des groupes des anciens et ainés académiques surnommés « DIANKO » pour effrayer les nouveaux venus qu’ils appelaient « BOULÉS ». Ce phénomène estudiantin avait également débordé les campus pour être remarqué voir même dans des quartiers, sur les artères et avait pris un ampleur dans plusieurs coins de la capitale RDCongolaise.
Actuellement , une nouvelle vague arrive, ce sont des « POUSTOURA ». Ces derniers opèrent sur moto , ils volent les sacs contenant des biens à l’intérieur, des cheveux appelés « KABELO » sur les têtes des femmes.
Généralement, ils opèrent à deux personnes, l’un conduit et l’autre passe à l’action. Après les cris de détresse de plusieurs victimes, la population kinoise s’est décidée de se prendre en charge suite à l’inefficacité de l’État congolais.
Avec un objectif unique « Brûler par pneu » ces inciviques. Le constant jusque-là se fait dans la commune de N’djili, où les « POUSTOURA » sont lamentablement brûlés par pneus sans pitié et sans intervention de qui que ce soit, la police à son tour ne vient que pour faire le constant et récupérer le corps sans vie.
C’est une décision ferme et pragmatique par la population kinoise en générale et N’djilois en particulier.
D’après nos témoignages, ces derniers se félicitent déjà d’avoir brûlé 4 inciviques ( POUSTOURA ) et affirment que l’opération va continuer tant que l’État ne prendra pas toutes les dispositions nécessaires pour éradiquer définitivement ce phénomène.
Dossier à suivre !
Franklin Mbala
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