La Coordination du Conseil de l’Apostolat des Laïcs Catholiques du Congo (CALCC) a tenu un atelier de sensibilisation sur la surveillance du processus électoral en République Démocratique du Congo ce vendredi 27 janvier à la grande salle de conférence du centre pour handicapés, situé sur l’avenue des huileries dans la commune de Gombe à Kinshasa.

Ce grand atelier a connu les interventions de plusieurs personnalités politiques et publiques du pays avec des sous-thèmes ci-après :
– Madame Pétronelle Kabeya : elle a fait une publication du rapport de la surveillance citoyenne pour l’intégrité du processus électoral en RDC ;
– Professeur Thierry Nlandu, qui est un activiste de droit de l’homme, analyste et chercheur, a exposé sur comment un surveillant peut contribuer au découragement de la fraude électorale ;
– Émilie Assani, acteur politique a fait une analyse sur l’évolution du processus électoral en RDC ;
– David Boende, expert électoral a fait un état de lieu sur le système d’alerte précoce en matière électorale ;
– Jean-Baptiste Ndundu, expert électoral, lui son intervention était axée sur le rôle du surveillant électoral et l’enrôlement des électeurs ;
– Ensuite, le Professeur Naupess Kibiswa a parlé sur le rôle des acteurs de la société civile dans le processus électoral.
Les intervenants du jour ont mis un accent sur la politique électorale et la politique de surveillance tout en abordant des questions politiques telles que le système électoral au sens large et de procédure des règles et règlements. Ils ont également fait savoir que la possibilité d’adoption de la politique électorale varie selon les pays, mais le législateur joue un rôle capital puisqu’il adopte la législation pertinente. La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) étant organe organisateur des échéances électorales en RDC, doit tout d’abord commencer à modifier la loi électorale pour une bonne organisation des assises.
D’après eux, la centrale électorale doit être en mesure de relever ses trois défis:
– La structuration ;
– L’environnement ;
– Ainsi que l’opérationnalisation.
Ce sont ces défis qui permettront à la population de choisir leurs dirigeants pendant la période électorale pour une bonne représentativité.
Ceux-ci vont également permettre à la surveillance des acteurs (électeurs, candidats et agents électorales).
Par ailleurs, un organisme de gestion ou de surveillance électorale est également chargé de rédiger ou d’examiner la législation électorale envisagée ainsi que d’assurer la surveillance et la supervision des élections.
Ils ont martelé que si l’organisme de gestion électorale est également chargé d’examiner ou de rédiger des lois, il doit s’assurer que la législation proposée prévoit les dispositions nécessaires à la protection de l’intégrité électorale. La législation doit préciser entre autres, le rôle et le mandat de chaque institution concernée, les pouvoirs qui lui sont octroyés pour s’acquitter de ses responsabilités et les mécanismes de contrôle applicables à chaque étape du processus.
Notons que les prochaines élections (présidentielles, législatives nationales et provinciales) en RDC sont fixées en date du 20 décembre 2023, selon le calendrier annoncé officiellement par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) le 26 novembre de l’année dernière.
Ferramy M

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