Le Mercredi 12 Avril 2023 un bateau chargé d’exporter les céréales au port de Nantes en France, révèle l’inquiétude autour de l’interdiction de l’usage d’un insecticide lequel devra entrer en vigueur ce 25 Avril. Alors ces céréaliers tombent dans la crainte notamment que la France n’exporte plus ce produit vers l’Afrique si la phosphine requise par certains pays africains qui importent les céréales est donc interdite.
Cette inquiétude exprimée dans le parlement français a fait que les députés interpellent le gouvernement depuis mardi pour justifier cette interdiction devant entrer en rigueur le 25 Avril comme exigent le pays africains importateurs des céréales.
De la phosphine s’agit-il, un insecticide dont l’usage est fait lors du transport des céréales pour empêcher la propagation d’insectes d’un pays vers d’autres. Les Etas africains tels que le Cameroun, le Togo, l’Algérie ou encore l’Égypte exigent une fumigation directe de cet insecticide pour l’importation du blé.
Le pesticide interdit, ronge les producteurs français de céréales qui voient un manque à gagner très essentiel pour eux, car ne plus exporter vers ces pays africains, représenterait 11 millions de tonnes de grains soit près de 4 milliards d’euros de perte. D’autant que daures pays européens voisins ont réautorisé cette fumigation directe.
Donc face à ces préoccupations, le gouvernement français rassure qu’une solution juridique pour contourner la contrainte de l’interdiction de cet insecticide est traitée.
« La France va continuer à exporter des céréales », a assuré le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau. Il a notamment rappelé qu’il existait des dérogations possibles dans le cadre du droit européen, si cela est fait à la demande des pays d’import.
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