Par Henri Cornelis, Gouverneur Général du Congo-Belge, Ruanda-Urundi. Sa piste, longue de 4.694 m, restera la piste d’envol la plus longue du monde jusque dans le milieu des années 60.
Tout était parti du Plan Général pour le Développement des Aéroports de la Colonie, mis sur pied en 1949. 964 millions de Francs Belge seront alloués à ces projets par les autorités coloniales. Le plus gros effort sera concentré sur l’aéroport de N’djili, à Léopoldville.
Les travaux commencent en 1951 et, vers les années 1953, la piste et les 1ers bâtiments techniques sont achevés et permettent à la compagnie nationale belge (SABENA) d’atterrir à N’djili. L’aérogare quant à lui sera achevé en 1958, avant d’être inauguré ce 14 Février 1959.
Les autorités coloniales avaient construit l’aéroport de N’djili dans le but d’en faire une plate-forme de correspondance de la compagnie aérienne belge SABENA. N’djili était destiné à recevoir des avions à réaction qui mettaient Léopoldville à 7h30 de vol de la métropole.
Rappelons que sous la colonisation, Air Congo comptait 160 pilotes. Le Congo-Belge était le seul pays d’Afrique habilité et capable de réparer les moteurs Rolls-Royce, radars, etc. Dans le plan des Belges, N’djili était donc appelé à être la plaque tournante de l’Afrique.
Aujourd’hui, N’djili reste le plus grand aéroport de la RD Congo. Son code international (code IATA) est FIH. L’aéroport dispose d’une résistance de piste de 20 tonnes/roue simple isolée, 40 tonnes/roues jumelées et 100 tonnes/boggies.
Par Benjamin Babunga
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