Originaire d’un township proche du Cap (sud-ouest), elle était décédée dans un hôpital de Johannesburg où elle avait été admise 2 semaines auparavant à la suite d’un arrêt cardio-respiratoire.
Née en 1964, son père décède lorsqu’elle a 2 ans. Elle commence tôt à gagner un peu d’argent en chantant pour les touristes, aidée par sa mère pianiste. A 16 ans, elle déménage à Soweto où elle rejoignit le groupe “Joy”, puis chante dans le groupe Brenda and The Big Dudes.
Avec ses opinions tranchées et ses fréquentes visites dans les bidonvilles les plus pauvres de Johannesbourg, elle va acquérir une certaines popularité, comme ses chansons abordent des questions liées à la vie dans ces townships.
Vers 1989, elle commença à consommer de la cocaïne, une addicton qui continuera à affecter sa carrière. Elle sera mêle internée pour désintoxication à une trentaine de reprises au cours de sa vie. L’autopsie révélera que sa mort était consécutive à une surdose de cocaïne.
Son caractère orageux, ses caprices spectaculaires et son style de vie flirtant avec scandale et excès faisaient d’elle une femme particulière. Mariée en 1989 à un homme d’affaires du KwaZulu-Natal, Brenda Fassie s’était remariée en 2002, avec sa compagne Sindi Khambule.
Brenda Fassie avait laissé quelques titres graves et envoûtants, comme “Memeza” (1998) ou son plus grand succès, “Vulindlela” (1999), un titre que le Congrès National Africain (ANC) avait adopté comme thème musical pour sa campagne électorale de 1999.
Par Benjamin Babunga
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